Le pacte de la forêt

La vie est au centre du sablier

Elle semble réelle un bref instant

A chaque fois que le sablier se retourne

Messes, Ans et noces sont nos appâts

Mais ça ne se voit pas

 

Seul sur une étoile

Je regarde l’univers

Seul dans ce désert

Une lumière

Etoile dans le lointain

Etre étoile

Se faire signe, se reconnaître

Nous plongeons dans le vide

Cercle, main dans la main

Spirale infinie

Soleil qui navigue de couleur en couleur

 

Une baleine passe

La caresse de sa queue

M’emporte aux confins des étoiles

Au loin, un horizon de lumière

Le halo grandit, se densifie

J’entends encore le chant de mes compagnons

Porté par le vide

 

Un son puissant crée une porte

Je rejoins ce puits encré après le seuil

Silence

Je prends place à côté du vieux faiseur de sons

Rires

Infime, gigantesque,

Sous la protection du Père Son

Hésitation, contemplation

Je questionne l’Octave

Le son est matériel

Le son est ma terre et elle,

L’image est irréelle

L’image est tirée, elle

A la lumière éphémère

A l’or photographie le son

Trouve le son qui nourrit la muse

A l’or naît l’image

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors je glisse sur la montagne

Je rentre chez moi

Je suis l’eau ici-bas

Crée, crée, crée

Crée, crée, crée

Construis, vas-y, oh oui

Oh oui, oh oui, oh merci

 

Mais quel est le but

Le bonheur et la joie

Y-a-t-il un but

Se prendre dans les bras

Peut-être chanter

Danser la spirale

 

 

Photographie le son, le soi

Trouve la voix, elle vient, se détermine

Voix et lumière sont paire

Voix et lumière sont père

Voix, voir, voie